Mes boulots, mes collègues et moi

Cela fait un petit bout de temps que je ne suis pas venue par ci par là pour raconter mes déboires du bureau. Mais ce soir j'ai le temps et rien ne me presse vraiment.

Et pourtant il y a à dire .

Alors en faisant le tri j'ai opté pour ce titre et ce qu'il contient.

Mais que va t elle nous raconter devez vous vous demandez?

Le matériel de bureau enfin...

Si j'en suis arrivée à vouloir vous parler de "ça", c'est que certaines et certains de mes collègues semblent en faire une question existencielle.

A raison de un déménagement et une réorganisation physique du personnel en 3 mois, dans deux entreprises différentes, je peux vous garantir qu'il existe sur cette terre des personnes qui vont travailler uniquement pour le mobilier de bureau c'est à dire : la matière de leur bureau (en verrre, en fer, en bois et la couleur) , le type de chaise (inclinaison, moelleux,accoudoir) le caisson (un , deux tiroirs, à gauche ou à droite,avec ou sans porte) et le fameux retour qui à lui seul peut faire lever de sa chaise les plus récalcitrant(e)s pour esseyer de matérialiser le fameux bureau avec tous ses accessoires.

Mais ce n'est pas tout, après nous avons les éternelles critiques du genre "oh et bien moi je n'aurais jamais choisi celui là" " moi je préfère cette matière à celle ci" "Mais pourquoi ils ne nous ont pas consulté " et j'en passe et des meilleurs.

Et c'est à ce stade que ma tête est à la limite d'exploser.Parce que vous imaginez bien que je ne participe pas à ce genre de discussion, non pas que je me sente supérieure mais plutôt par peur du ridicule. Entre nous, depuis quand est ce que l'on demande à chaque salarié quel fauteuil, quel bureau, quel couleur il souhaite pour son matériel.

Mais le vrai problème n'est pas là il me semble, je pense que la question est plutôt de savoir quel rapport ces personnes ont avec leur travail.

Il est certain que si l'état d'esprit consiste à se dire que l'on vient au boulot pour retrouver ses amis, pour raconter sa soirée , ses problèmes de couple, ses vacances, les travaux de la maison.... On espère y retrouver un second chez soi or ce n'est pas le cas.

A part les grands chanceux et ce n'est pas le cas dans les entreprises où je suis passée, les personnes qui étaient mes collègues, n'étaient  pas propriétaires de l'entreprise et étaient donc chez quelqu'un d'autre et le pire, devaient fournir un travail pour y rester.

Mais force est de constater que le travail en question est la dernière chose à laquelle ces personnes pensent en arrivant le matin.

Alors je pense que la productivité a du plomb dans l'aile dans mon secteur et n'est pas prêt de reprendre son envol dans le service où je suis.

Alors s'il vous plaît à vous qui lirez ces lignes et qui les trouveraient ridicules (je suis d'accord mais c'est véridique) pensez à moi ....

Je suis plutôt inspirée ce soir car je n'ai pas eu la possibilité d'écrire pendant trois jours même si les sujets ne manquaient pas.

Parmi eux, il y a le salaire , le nerf de la guerre surtout lorsque vous arrivez dans une entreprise.

Alors j'ai beau touner les choses trente mille fois dans ma tête, je ne comprendrai jamais.

 Quoi devez vous vous demander? Et bien ce penchant que vos nouveaux et nouvelles collègues ont de vouloir connaître votre salaire.

Pour résumer, dans toutes les enteprises où j'ai été embauchée (pour mes compétences et sans aucun piston, je tiens à le préciser), j'ai soit répondu à une annonce soit été contactée par l'employeur après que celui ci ait vu mon CV sur un site de recherche ou d'offre d'emplois.Dans tous les cas, la procédure a été  normale soit l'entretien N°1, N°2 et parfois n°3, avec des prétentions salariales proposées et acceptées par les uns et les autres. A partir de là, les choses sont claires et ne regardent personnes d'autres. Mais dire cela c'est oublié un peu vite le quotidien de l'entreprise...

Parceque dans l'objet de toutes les curiosités  de vos collègues quand vous arrivez dans une entreprise ou un service, c'est votre rémunération, bien avant de savoir si vous êtes célibataire,mariée,lesbienne, vieille fille,riche ... enfin tous ces détails qui font les sujets lourds et gras autour de la machine à café (que volontairement je ne fréquente pas aux heures de pointe pour épargner mes petites oreilles et préserver mon bien être).

Une nouvelle arrivée est synonyme d'objet de curiosité dont le motif est aussi varié qu'il y a de collègues, de mentalité et de groupe. Quand je débutai, ce détail m'était étranger et je n'imaginait pas une seconde la tournure que pouvait prendre les évènements mais aujourd'hui j'ai appris 1- à me taire, 2- à esquiver 3-à me méfier.

Peu importe, où vous soyez, dans une grande, une moyenne ou un petite entreprise, la curiosité est là. Elle  est également là pour toutes les générations, de 20 à 50 ans (au dessus je n'ai pas connu). Elle est toujours présente au soleil comme sous la neige sans tenir compte des cultures, croyances ou convictions religieuses. Elle est là et bien là.

Mais la vraie question en ce qui me concerne est POURQUOI?

Le mystère est encore  plus grand lorsque l'on sait que je suis plutôt du genre discrète et de celle qui travaille et qui ne souhaite qu'une chose, qu'on la laisse tranquille.

Mais ceci n'est qu'une douce illusion et c'est mal connaître les collègues du boulot.

Pourtant connaître le salaire des autres n'est absolument pas une priorité  ou une question vitale en ce qui me  concerne mais il faut croire que je ne peux partager cette idée qu'avec moi même.

 Alors les modes d'approches sont plus ou moins variés, drôles parfois, souvent pénibles mais indéniablement pathétiques.

Dans tous les cas vous avez l'étape de l'amadouement ou de la mise en confiance. Les échanges sont sympathiques, on vous convie pour le café, le déjeuner. On vous intégre quoi...

Ensuite on passe au degrès de confidences et rumeurs de  l'entreprise. C'est l'étape pendant lequel vos collègues qui travaillent dans cette entreprise  depuis plusieurs années et où vous souhaitez entrer et y faire une bonne partie de votre vie professionnelle, dénigrent celle-ci. Pourquoi me direz vous alors que personnellement je ne leur en demandai pas tant? Je ne saurai vous le dire .

C'est ma tête qui doit leur inspirer cela peut être...

Après c'est l'atape du "et toi qu'est ce que tu en penses? Comment c'était où tu étais avant?..." Avant, je répondai bêtement à la question, maintenent j'y réponds toujours mais en disant ce que la personne veut entendre soit en esquivant ou en disant un gros mensonge et sans rougir svp... Eh ouais....

Et là c'est l'étape de la question fatidique mais qui prend  différente forme selon la personne: 

     - le ou la sans gêne qui en plein milieu d'une phrase ou d'une discussion qui n'a rien à voir te sort "et toi tu gagnes combien?

     - le sournois qui doucement, sur le ton de la confidence te fais comprendre, qu'il ou elle mène une vie de forçat au travail et qu'il ou elle est mal payée. Et avec un air malheureux à la droopy, tout doucement limite la voix tremblotante te demande "Et toi tu gagnes combien?"

     - les pseudos potes ou copains collègues qui à plusieurs autour d'un café après le déjeuner (et oui cela m'arrive) discutent de revendications diverses, de leurs misérables salaires comparés à ceux de la concurrence et dont l'un ou l'une d'entre eux te demande entre deux éclats de rire (bien forcés) "Et toi tu gagnes combien?".

Mais le plus drôle et le plus surprenant, c'est que aucun ou aucune d'entre eux ne m'a dit combien il ou elle gagnait et l'idée de leur poser la question ne m'est jamais venue à l'esprit tout simplement parceque je m'en fout et que cela ne me regarde pas.

Mais le vrai problème n'est peut être pas de se demander POURQUOI me pose t il cette question mais de savoir pourquoi ils et elles se croient autoriser à se mêler de ce qui ne les regarde pas.

Parceque même si pour certains et certaines, le salaire n'a rien de privé elle le reste pour moi, d'autant plus lorsqu'elle se fait à sens unique... Nouveau sujet du quotidien de l'entreprise je crois.

..

Mais je ne suis pas aussi naïve et ai conscience que dans certaines entreprises, la notion de confidentialité des données personnelles est une notion somme toute très relative. Et que certain représentant du personnel ou chargée des ressources humaines sont aussi dignes de confiance et respectueux de cette confidentialité que l'arracheur de dent qui vous assure qu'il ne vous fera aucun mal.

L'entretien annuel.....

 Le moment privilégié et si attendu par tout bon salarié qui se respecte.

C'est donc avec plein d'espoir que nous l'envisageons; rien que pour ce moment privilégié entre nous et notre N+1, moment où nous serons le centre de tout; en tant que sujet, par le verbe et avec des compléments...

Alors vous l'aurez deviné, ma petite enteprise est en pleine période des entretiens annuels, comme la vôtre certainement et vous aussi à moins que cela ne soit déjà fait.

En ce qui me concerne j'en ai vécu 3.5 et dans trois entreprises différentes mais je n'ai jamais eu le plaisir d'en ressentir les conséquences (et donc d'être complètement déçue) car systématiquement j'ai démissionné dans les trois mois qui l'ont suivi... c'est pour vous dire ...

Donc en tant que nouvelle arrivée, cette période est plutôt intéressante car ces jours de pré-entretien me laissent découvrir les doléances et les revendications des unes et des autres.

Ceci me permet donc (bien malgrès moi et elles certainement) de découvrir  les facettes cachées et rarement jolies de mes chères collègues.

Les profils sont donc tracés (le changement ça aide car il y a les irréductibles que l'ont retrouve d'entreprise en entreprise, des clônes quoi...).

Il y a donc la collègue spoliée de son poste de responsable mais bien que trouvant sa situation injuste, n'a rien fait et est toujours là.Pourtant elle a plein de choses à dire à la table du déjeuner, mais force est de constater qu'elle est encore là et semble malgrès tout s'y plaire et ne doit son salut qu'aux relations nouées avec des "biens placés".

De la même manière il y a collègue jacasse. Elle c'est celle qui parle fort, celle qui a toujours  quelque chose à dire sur tout et tout le monde sans que personne lui ait demandé quoi que se soit mais uniquement parceque parler sur tout et et n'importe quoi semble être un fait génétique.

Evidemment, elle aussi vit une injustice et mérite mieux que ce qu'elle a maintenant et ceci depuis deux ou trois ans mais force est encore de constater qu'elle est là et encore là. Elle est prête à faire plein choses au nom de tout le service(qui en tre nous ne lui a rien demandé) et elle l'aurait dit aux personnes capable de changer les choses. Seulement, ces actions elles les accomplies quand il n'y a personnes pour en être témoin et rapporter qu'elle a vraiment fait ce qu'elle a dit... Du brassage d'air n'est ce pas?

Et puis il y a collègue fataliste.Elle, elle en a vu et revu, s'est faite ballader de gauche à droite et ne croit plus en grand chose. Elle est là, ne se sent pas obliger de critiquer à tout bout de champs.Railler, moquer sournoisement par jacasse, spolliée et d'autres masi elle est là parcequ'elle n'a pas le choix. 

Ensuite nous avons collègue maternaliste. Mais il ne s'agit que d'un mot car derrière ses airs compréhensifs se dégagent un esprit ambitieux, sournois et mesquin. Prête à te faire le coup tordu et pourri avec ce grand sourire en tranche  de papaye.

Là il y a moi, car je vous décris mon plateau dans l'ordre de placement. Mais je vous laisse le soin de juger .

 Et puis collègue bonne amie (jeune maman de retour du congé de maternité), sympa mais grande bavarde comme jacasse en tout point.

Enfin, il y a collègue à deux faces que je ne cerne pas et qui ne dit pas grand chose. Pourtant j'ai pû voir un côté mesquin et ariviste, prête à te faire un coup bien pourri quand le moment arrivera.

Voilà donc ce que cette période de pré-entretien m'a permis de découvrir sur les caractères de mes chères collègues.

Le rose comme couleur d'écriture parceque aujourd'hui était le grand retour de celle qui fût en congé de maternité pendant 6 mois et parceque le bébé est une adorable (forcément pour un bébé) petite fille.

Elle est donc revenue et nous ne nous connaissions pas. Mon arrivée date du 5 janvier et elle entamait ces dernières semaines de congés.

Ah je ne peux pas dire que je n'en ai pas entendue parlé; "aH! vivement qu'elle revienne" "ah! les choses vont redevenir normales quand elle sera là!!!" bref ...

Il faut préciser que ce service se compose exclusivement de filles d'âge moyen de trente ans.

Alors pour précision les services de filles ou de bnnes femmes, il n'y a rien de pire et j'ai cela en horreur.

Donc la nouvelle maman est revenue et j'avoue que je n'ai pas été déçue.

Il y a bien une catégorie de personne que j'ai en horreur dans le cadre du travail ce sont les envahissants et les envahissantes qui parle sans cesse, fort et qui raconte leur vie.

Et c'est ça qui fait que je n'ai jamais fait long feu dans un poste.

J'assimile ces compotements à une forme de grossierté lorsque le contexte de travail se situe sur un plateau, sans cloison, où l'on est les uns sur les autres.

Et je m'interroge souvent sur le fait de savoir si elles se rendent compte qu'elles polluent l'air et le quotidien de ceux qui l'entourent.

D'ailleurs elle me rappelle une autre bonne femme de bientôt cinquante ans qui a fortement motivé mon départ de mon précédent travail. Elles ont comme point commun d'être physiquement forte (tant mieux pour elle), de parler fort (l'origine provinciale certainement ou question d'éducation tout simplement), pas forcemment brillante, de parler tout le temps, de raconter leur vie en permanence.

Mais pour la cinquantenaire, elle a comme avantage de sentir particulièrement mauvais en période de forte chaleur et d'être vulgaire.

Mais pour en revenir à notre retour de congé de maternité, alors j'ai le malheur de me retrouver entre deux idiotes dont la nouvelle maman qui parle au dessus de moi. Alors peut être est ce fait exprès je ne le sais pas mais j'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre. Et là je veux bien être idiote et n'ai aucune envie de comprendre le pourquoi du comment.

Parcequ'il faut bien comprendre que ces personnes je m'en fou, je travaille, je gagne de l'argent (pas assez evidemment), je peux me payer ce dont j'ai besoin et parfois un peu plus et c'est tout.

Une fois les portes franchies, c'est fini cela l'est d'autant plus si j'ai droit à des comportements comme je ceux que j'ai décrit plus haut.

Il faut s'abstenir de se compliquer la vie et de trainer des problèmes qui ne le sont uniquement que parceque l'on veut bien les voir comme cela.

Ces filles qui parlent, qui s'agitent, qui cherchent ... dans le fond n'est ce pas elles qui ont un problème?

Donc voilà la bêtise du jour

Bonjour,

Mon surnom est Fauche et après bien des hésitations j'ai choisi de tenir mon blog.

Il ne sera pas très original et donc très commun mais aura comme avantage de me permettre de partager bien des choses sur un quotidien que je trouve bien triste, ennuyeux et en définitive que je n'aime pas.

Pour situer le contexte, j'ai donc 35 ans, je suis une célibataire par choix de vie et de liberté, je vis quelque part en région parisienne et je travaille dans une entreprise du domaine des assurances.

Alors justement mon travail, c'est lui qui me mène ici parceque je fais partie des versatiles du boulot. J'entends par là que je change beaucoups parceque j'en ai vite marre et j'avoue que le monde de l'entreprise ce n'est pas mon truc mais bon j'y suis toujours, alors allez savoir pourquoi...

A chaque jour son évènement professionnel positif ou négatif, drôle ou absolument stupide... bref le quotidien..., voilà donc l'objet de ce blog et à vous de me dire ce que vous en pensez ou ne pensez pas d'ailleurs.